Quels types de sociétés existent il pour créer votre business ? (2/2)
Lors d’un article précédent, je vous ai présenter 3 types de sociétés que vous pourriez créer si vous souhaitez vous lancer d’un business.
Dans ce nouvel article, je vous en présente 4 nouvelles.
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
L’EURL est la petite soeur de la SARL, elles fonctionnent de la même façon (capital à 1€ et seul l’apport est perdu en cas de faillite) mais elle à deux particularités.
Tout d’abord, elle est crée par une seule personne contre au moins deux pour la SARL et l’imposition est sur l’impôt sur le revenu du créateur de l’entreprise dans la grande majorité des cas alors que c’est sur l’impôt sur les sociétés pour la SARL.
Toutefois, le chef d’entreprise d’une EURL peut aussi choisir l’impôt sur les sociétés mais ceci est plus rare.
La société par actions simplifiée (SAS)
La SAS est, elle, la petite soeur de la société anonyme mais en beaucoup plus simple.
D’abord, vous pouvez la créer seul alors qu’il vous faudra être au moins sept pour créer une SA, un apport d’un euro suffit contre 37000 euro pour la SA.
Par contre l’imposition reste la même, c’est à dire par l’impôt sur les sociétés avec une option plus rare pour l’impôt sur le revenu.
Concernant la nomination d’un commissaire aux comptes, pour la SAS, elle n’est obligatoire que pour des SAS qui remplissent certains critères notamment celles d’avoir plus de 20 salariés et plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires
La société civile professionnelle (SCP)
Cette structures est réservé aux professions libérales (huissiers, notaires, avocats, architectes, medecins, etc…) pour des personnes souhaitant s’associer à plusieurs dans une étude ou un cabinet.
Chaque associé de la SCP à une voix lors de prises de décisions lors d’une assemblée générale et tous sont gérant par défaut à moins qu’un des leurs à été nommé par les autres.
La SCP ne peut donc se créer que si deux personnes au moins s’associent, il n’y a pas de capital minimum mais les associés sont engagés sur tous leurs biens personnels en cas de dettes et de faillite.
L’imposition se fait sur l’impôt sur le revenu pour chacun des associés.
La société en nom collectif (SNC)
Voici une forme juridique que l’on ne voit pas souvent car celle ci à un gros défaut, et pour cause, lorsque les associés font faillite, les dettes seront assumés entièrement et jusqu’à extinction définitive sur leurs biens personnels.
La SNC concerne uniquement les activités commerciales (les tabacs ou certains pharmaciens par exemple) et elle doit avoir au minimum deux associés et il n’y a pas de capital minimum.
L’impôt sur le revenu est l’imposition par défaut, toutefois les associés peuvent opter pour l’impôt sur les sociétés.
Avez vous l’âme d’un entrepreneur ? Créer un business vous intéresse t’il ?